
Née à Paris dans une famille de mélomanes, Marie Kalinine se découvre très tôt une passion pour la musique : elle décide, dès l’âge de dix ans, qu’elle sera chanteuse d’opéra !
Après sa sortie de la Maîtrise de Radio-France, la grande soprano française Christiane Eda-Pierre lui enseigne les bases d’une technique vocale solide, puis elle complète sa formation au Conservatoire Supérieur de Paris, aux Jeunes Voix du Rhin et au CNIPAL de Marseille.
Très rapidement, elle est remarquée par Eve Ruggieri, qui la choisit pour être Carmen dans ses festivals Musiques au Cœur d’Antibes et de Lacoste, et l’invite à se produire dans son émission sur France 2, en tant que « révélation de l’année ».
Dès lors, Marie Kalinine entame une carrière sous le signe des grands rôles tragiques pour lesquels elle est régulièrement saluée par la presse. On apprécie particulièrement la richesse de son timbre chaud et sombre, servi par une force et une intelligence dramatiques qui font parler d’elle en des termes flamboyants : «chanteuse incandescente », « volcan scénique », « tempérament qui brûle les planches ».
C’est donc tout naturellement que les héroïnes à fort caractère remplissent ses saisons théâtrales : déesses maléfiques, magiciennes guerrières, amoureuses désespérées, femmes à libido débordante…
Elle se produit sur des scènes prestigieuses telles que le Festival d’Aix-en-Provence, l’Opéra de Nice, le Théâtre du Châtelet, l’opéra de Montpellier, l’Opéra Royal de Versailles, la Villa Médicis à Rome, le Palazzetto Bru-Zane à Venise, l’Opéra de Saint-Etienne (La Navarraise de Massenet, unanimement applaudie par la presse, et plus récemment Werther), l’Opéra Royal de Wallonie (Carmen, et Santuzza dans Cavalleria Rusticana, aux côtés de José Cura).
Son parcours l’amène à travailler et à enregistrer avec les plus grands chefs : Hervé Niquet, Christophe Rousset, Alain Altinoglu, Paolo Arrivabeni, Laurent Campellone, Jean-Christophe Spinosi… et même Yvan Cassar, lors de la tournée C’est Magnifique, où elle a eu le plaisir de chanter en duo avec Roberto Alagna.
…et quand elle ne chante pas, elle dessine (cf. son blog BD, « Chanteuse d’Opéra ? C’est un métier, ça ? »)
Elle a développé depuis quelques années ses activités d'artiste dessinatrice, et commence à exposer depuis peu. (note de l'artiste: si vous voulez jeter un coup d'oeil à mes dessins, vous pouvez visiter ma page instagram: https://www.instagram.com/mariekalinine/?hl=fr) A suivre !
Born in Paris into a family of music-lovers, Marie Kalinine quickly discovered her own passion for music: she decided, at the age of ten, that she would be an opera singer!
On leaving the Maîtrise de Radio-France youth choir, she was given a solid grounding in vocal technique by the great French soprano Christiane Eda-Pierre, before completing her education at the Paris Conservatoire, the centre Les Jeunes Voix du Rhin, and CNIPAL in Marseille.
She was soon noticed by Ève Ruggiéri, who chose her to sing the role of Carmen in her Musiques au Cœur festivals in Antibes and Lacoste, and invited her to perform on her France 2 television programme as “revelation of the year”.
For Marie Kalinine, that was the start of a career marked by the great tragic roles for which she is regularly praised by the press. The richness of her warm, dark tone, supported by dramatic strength and intelligence, is particularly appreciated and has earned her some fiery descriptions, such as “an incandescent singer”, “a theatrical volcano”, “a temperament that sets the boards alight”.
It is therefore only natural that her theatre seasons should be full of heroines with strong characters: wicked goddesses, belligerent sorceresses, desperate lovers, libidinous women...
She has performed on prestigious stages such as the Festival d’Aix-en-Provence, the Opéra de Nice, the Théâtre du Châtelet, the Opéra de Montpellier, the Opéra Royal de Versailles, the Villa Medici in Rome, the Palazzetto Bru Zane in Venice, the Opéra de Saint-Etienne (Massenet’s La Navarraise, unanimously applauded by the press, and more recently Werther), and the Opéra Royal de Wallonie (Carmen, and Santuzza in Cavalleria Rusticana, alongside José Cura).
Throughout her career, she has worked and recorded with some of the greatest conductors, including Hervé Niquet, Christophe Rousset, Alain Altinoglu, Lawrence Foster, Paolo Arrivabeni, Laurent Campellone, Jean-Christophe Spinosi, and even Yvan Cassar, during the C’est Magnifique tour, where she had the pleasure of singing a duet with Roberto Alagna.
...and when she isn’t singing, she draws (see her comic-strip blog, “Chanteuse d’Opéra ? C’est un métier, ça ?” [Opera singer? Is that a real job?]).